Index de l'article
Burundi: La représentation de la femme dans les instances de prise de décision
En donnant la possibilité aux cadres africains des organisations de la société civile d’améliorer leurs compétences, la FONCABA contribue à construire une société où toute personne est respectée dans son identité propre et où la femme a les mêmes chances que l’homme.
La FONCABA est convaincu que l’"empowerment" de la femme contribuera significativement à la transformation communautaire. Pour cette organisation, la formation de leaders féminins est une priorité.
Une tradition et une instabilité qui donnent peu de place à la femme...
Dans la tradition burundaise, la femme est un être humain que Dieu crée pour le plaisir de l’homme, pour l’accompagner, lui faire des enfants, lui obéir aveuglement et pour exécuter les travaux ménagers et champêtres. Jusque très récemment, la femme n’avait pas le droit à la terre et à l’héritage de ses parents. Elle était exclue dans les institutions traditionnelles. Elle devait porter en grande partie tous les malheurs de la famille.
La récente guerre civile a créé des malheurs à toute la population et a exacerbé le sort de la femme avec l’augmentation de la violence sexuelle, l’augmentation du nombre de femmes chefs de ménage due en grande partie au veuvage, de la pauvreté, des déplacements et regroupements massifs et forcés des populations vers les camps de fortune, les problèmes de santé, la féminisation du VIH/Sida, etc. Douze ans après la fin de la guerre civile et malgré les efforts et les politiques en cours, certaines de ces conséquences ne sont pas encore entièrement éradiquées.