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Une représentation féminine en croissance depuis la fin de la guerre civile
Lors de la première législature, une femme avait été nommée à la deuxième vice-présidence à deux reprises. Peu près, cette pratique s’est estompée. |
Le Burundi semble décidé à améliorer les rapports homme-femme dans l’arène politique. Ainsi, la constitution de 2005 fixe à au moins 30% la représentation féminine à l’Assemblée nationale et au Sénat. Des politiques qui sont élaborées tiennent compte de la volonté d’améliorer le sort de la femme. Il s’agit entre autres de la Politique Nationale Genre (2012-2025), du Guide d’intégration du genre dans le Programme Nationale de réforme de l'Administration Publique (PNRA), de la création du Ministère de la Solidarité Nationale, des Droits de la Personne Humaine et du Genre, de la prise en compte du genre comme conditionnalité des partenaires du pays pour leur aide au développement, etc.
Les résultats des élections de 2010 ont consacré la présence féminine à hauteur de 32% à l’Assemblée Nationale, 46% au Sénat et 32% dans les conseils communaux. Il faut également noter que la femme est présente dans le gouvernement à hauteur de 38%.
Depuis lors, le Burundi s’est hissé parmi les 5 meilleurs élèves africains au niveau de la présence de la femme au parlement. Actuellement, il est parmi les 5 premiers avec l’Angola (38%), le Mozambique (39%), l’Afrique du Sud (44%), et le Rwanda (56%).
Mais, la représentation de la femme reste faible dans plusieurs secteurs du pays, en particulier à l’armée, dans l’administration publique et les entreprises.